25 août 2020, Marseille
C’est la pression qui est sur les épaules de chacun des jeunes de ma génération. Nous sommes nés dans un monde hostile, la génération du baby-boom est bien loin avec les fameuses 30 glorieuses… Aujourd’hui on est de la génération vigipirate, crise économique et COVID-19, alors comment peut-on encore espérer faire quelque chose de sa vie ?
Détrompez vous, malgré un contexte qui pousse certains à la consommation d’anxiolytiques, les possibilités sont multiples pour cette génération. Sans faire de politique, la France est un pays qui offre des opportunités lorsqu’on sait les voir et qu’on sait les saisir.
Le gros défaut de ma génération est le mépris total des règles de base des finances personnelles.
« Les concepts de l’actif et du passif, vous savez ? »
Dès mon plus jeune âge j’avais envie de devenir libre. J’ai de nombreuses fois risqué de m’égarer dans les pièges de notre société. Le problème majeur est la maîtrise de l’endettement et les mauvaises recommandations de notre société : « travaille bien à l’école, trouve un bon job et épargne »…si c’était la solution, depuis le temps, on le saurait. Einstein disait « la folie est de répéter systématiquement la même opération en espérant un résultat différent »… L’autre problème majeur est que dans la tête de la classe moyenne et des jeunes de ma génération, le crédit est à fuir, mais c’est « quand même » un outil pour acheter des choses : télévision, cuisine, canapé, voiture, téléphone portable et j’en passe. Le problème de cette vision erronée de l’endettement, c’est qu’ils passent à côté de tous les bénéfices (développement d’actifs, enrichissement automatique, possibilité d’expansion) pour garder uniquement les inconvénients (payer des intérêts élevés, achats de biens qui se déprécient, blocage de capacité d’emprunt, surendettement). Mais alors, de qui est-ce la faute ?
L’éducation nationale et nos gouvernements ne vous apprendront pas à gérer votre argent, à investir ou encore à maîtriser votre fiscalité, puisque l’Etat tient grâce à cela et que 99% de la population n’ont même pas conscience qu’il existe d’autres voies que le travail au sens salarié…donc à quoi bon. Par conséquent en France, la fiscalité est faite pour enfoncer les ignares et enrichir les investisseurs et entrepreneurs qui la maîtrisent. Vous trouvez ça injuste ? Je ne suis que le messager, je n’écris pas les règles. Ce n’est pas du complotisme, juste un constat…
Je vais vous dire quelque chose qui va vous faire bondir et remettre en question ce que vous avez entendu jusqu’à présent : plus vous épargnez, plus vous êtes en train de vous appauvrir.
L’inflation ça vous parle ?
« Accroissement excessif des instruments de paiement (billets de banque, capitaux) entraînant une hausse des prix et une dépréciation de la monnaie (s’oppose à déflation). »
Si l’on revient aux débuts de l’humanité et des premiers échanges économiques, les transactions étaient réalisées contre de l’or. Petit à petit, le système bancaire s’est mis en place avec la création de la monnaie. Elle permet d’échanger de manière plus fluide et représentait son équivalent en or. C’est d’ailleurs ce qui donnait de la valeur à cette monnaie. En 1960, tout a basculé et, en France, la convertibilité du franc en or a pris fin avec toute les dérives que cela va entraîner. Ce petit tour de passe passe a signé le point de départ des difficultés financières des plus pauvres et des classes moyennes et a entraîné l’accroissement des richesses chez les détenteurs d’actifs, autrement dit « les riches ».
Mais alors pourquoi je vous parle d’or ? Quel rapport avec l’inflation ?
La fin de la convertibilité du franc en or a ouvert la possibilité d’imprimer de la monnaie puisqu’il n’était plus obligatoire de détenir l’équivalent en or. La fameuse expression « faire tourner la planche à billets ». C’est depuis un des moyens que les états ont trouvé pour régler les problèmes…on a trop dépensé, on imprime de la monnaie, on a besoin de renflouer les caisses, on imprime de la monnaie… Le gros problème dans tout ça, ce n’est pas le fait d’imprimer de l’argent, c’est l’impact sur l’économie.
Je m’explique, si vous avez une maison qui coûte 100 000 euros dans un lotissement avec 20 maisons et que vous gagnez 25 000 euros par an comme vos voisins, le prix de la maison répond à la loi de l’offre et de la demande, et c’est pour ça que son prix est de 100 000 euros. Il est tout simplement lié aux ressources disponibles des personnes qui ont besoin de se loger. Vous pouvez donc vous la financer en 20 ans avec un crédit classique.
Maintenant, si l’État déverse des aides financières, des allocations et des primes pour X raison pour acheter un bien immobilier et que votre revenu et ceux de vos voisins augmentent et passent à 30 000€ par an, alors une personne X gagnant aussi 30 000 euros qui souhaite s’installer dans votre lotissement pour s’acheter la dernière maison disponible aura mécaniquement plus de ressources pour acheter…et le vendeur pourra augmenter les prix. L’acheteur sera prêt à faire monter les enchères pour acheter 105 000€ par exemple.
Grâce à cette transaction, le prix des maisons du lotissement sera en hausse de 5%. Cela va entraîner l’enrichissement des propriétaires du lotissement qui ont acheté leurs maisons, initialement, à 100 000 euros.
À présent, prenons l’exemple d’une personne qui a épargné pendant 20 ans la somme de 100 000€ (car elle refuse de faire des crédits). Elle avait hésité à acheter il y a quelques mois. Désormais les prix ont augmenté : cette personne va devoir épargner 5 000€ de plus en travaillant pour espérer s’offrir une maison dans ce lotissement. Si les prix n’ont pas augmenté d’ici là…
L’exemple est basique, mais multipliez le à l’échelle d’un pays et vous comprendrez la hausse des prix de l’immobilier. Une demande élevée avec beaucoup de liquidités en circulation et peu d’actifs disponibles impliquera systématiquement une augmentation du prix des actifs.
Pourquoi le fait d’épargner va vous appauvrir ?
Au lieu d’investir, les classes moyennes épargnent. Mais le problème est que l’augmentation des prix des biens et services augmentent plus vite que leur épargne. Ainsi, pour rattraper le retard, les classes moyennes doivent travailler toujours plus pour acheter les mêmes produits. C’est pour cette raison qu’ils se sentent « déclassés ». Leurs parents payaient des produits et services similaires moins chers qu’eux (l’immobilier par exemple, le prix du m2 à Paris était de 2500€ dans les années 2000) et dans leur imaginaire il n’y a pas de raisons pour qu’ils payent plus cher. Seulement, c’est l’impression monétaire qui va créer cette anomalie et cette survalorsiation des actifs. En étant déjà propriétaire d’actifs, vous avez tout intérêt à ce que l’état imprime de la monnaie, car mécaniquement, vous vous enrichissez sans rien faire (immobilier, bourse, œuvres d’arts, etc) ! Mais en étant pauvre, vous êtes le grand perdant. Vous travaillez pour de l’argent, qui perd de sa valeur systématiquement chaque année. Vous commencez à comprendre ?
Pourquoi il faut développer des actifs ?
Tout simplement car c’est le meilleur instrument contre l’inflation pour vous sécuriser vous et votre famille. On ne vous le dira jamais au 20h de TF1 et pourtant c’est de loin ce que vous devriez commencer à entreprendre.
Lorsque l’argent coule à flot et que les ménages ont épargné plus que d’habitude, ils ont tendance à se tourner vers la pierre. C’est pour cela qu’on observe une hausse de la demande immobilière malgré la crise du COVID, et c’est une situation qui se répète à chaque fois. Automatiquement, si la demande est en forte hausse et que l’offre reste la même, les prix ainsi que les loyers augmentent. Donc en tant que propriétaire immobilier et investisseur, pendant que les ménages s’appauvrissent à cause de l’inflation, vous vous enrichissez sans rien faire. Là, vous voulez me tomber dessus et me dire que je suis un sale capitaliste, mais je ne suis que le messager. Je n’ai que 26 ans, je n’ai pas inventé les règles, j’essaye juste de vous ouvrir les yeux sur le monde.
Maintenant, après avoir fait ce constat rapide, que faire ?
Il est impératif d’apprendre à faire les choses. Apprenez à investir dans l’immobilier et apprenez à développer des actifs. Arrêtez immédiatement de perdre votre temps, cessez d’écouter bêtement ce qu’on vous dit à la télévision, achetez des livres, achetez des formations, apprenez à développer des actifs avec l’argent des autres (autrement dit avec l’argent des banques). Sortez du schéma métro-boulot-dodo qui brûle vos espoirs de liberté à petit feu. Comprenez bien une chose : ce n’est pas en discutant avec vos collègues de bureau que vous apprendrez à investir car, s’ils sont salariés avec vous , c’est qu’ils n’ont pas développé des actifs et qu’ils n’en vivent pas. Ouvrez vous, rencontrez des investisseurs, réseautez avec des entrepreneurs et construisez votre liberté. Le but n’est pas d’être le plus riche du cimetière, le but est de vivre des expériences, voir vos enfants grandir et même si ce mot revient plusieurs fois dans ce texte… le but est d’être libre !